ESCRIME: EPEE, LA FRANCE CHAMPIONNE DU MONDE POUR FINIR!
L'embellie de l'escrime française a tourné à l'arc-en-ciel avec le feu d'artifice proposé par nos épéistes, qui apportent donc une 7ème médaille à leur délégation.
Les épéistes emmenés par leurs leaders U.robeiri le champion du monde et G.Grumier médaillé de bronze, ont contrôlé la concurrence tout au long de la compétition, pour donner à la France son deuxième titre mondial par équipes après celui du fleuret. Ni les italiens, en 1/4, ni les suisses du numéro 1 mondial Kauter, ni donc les coréens des homonymes et hyper toniques Park n'auront fait trembler nos bleus.
C'est à une véritable partie d'échec, orchestrée d'une main de maître par Hugues Obry, à laquelle nous avons assistée. Les français ont toujours été en contrôle, tantôt par l'attentisme opportuniste de Gauthier Grumier et les éclairs piquants de Jean Michel Lucenay contre la Suisse,tantôt par la force tranquille du tank Robeiri contre les coréens. Daniel Jerent n'aura pas été en reste en 1/4 de finale contre l'Italie en démontant d'entrée les véléités de Garozzo, pourtant médaillé de bronze en individuel.
EN ROUTE POUR RIO
La finale contre les coréens, durant laquelle Robeiri et Grumier ont à nouveau puni les Park(45-39), comme ils y étaient parvenus en individuel, aura donc superbement initiée notre début de soirée, enfin en access prime time sur Eurosport (il n'est jamais trop tard pour bien faire...), et clot donc ces mondiaux avec un France parée de 7 médailles dont 3 titres. Cet impressionnant total ne laisse la France qu'à une simple breloque de bronze de la tête du tableau des médailles!
C'est complètement fou, totalement inespéré, même dans les projections les plus extravagantes du clan français. Et puis surtout, celà injecte définivement une délicieuse dose d'optimisme dans la tête de nos escrimeurs pour l'olympiade en cours. Envoyez un air de samba, l'équipe de France d'escrime maîtrise déjà plus d'un pas assassins.
"Elégants comme feu Danton, agiles comme Scaramouche, on vous prévient chers parangons, qu'à la fin de l'envoi ils touchent!"